La Valette, le 27 juillet 1835
Chère Mademoiselle de Gabeni,
Je prends la plume un peu inquiète de n'avoir à ce jour pas reçu de vos nouvelles. En effet, je vous ai fait parvenir fin avril, une longue missive que vous aviez reçue, je l'espère. J'ose croire que l'absence de votre réponse est due à de trop nombreuses occupations qui accaparent votre temps et non parce que je vous avais d'une façon ou d'une autre, blessée dans mon long épanchement.
Allez-vous bien ? Comment se passe votre été ? Je ne sais si vous rejoignez votre famille quelques jours ou si vous restez aux côtés de la comtesse de Mervent. D'ailleurs, je sais si peu de vous, sauf que votre lettre m'avait intriguée et émue aussi, et que j'avais l'envie que nous puissions devenir amie.
En espérant que cette lettre vous trouve en bonne forme, et dans l'attente de vous lire, recevez toute mon amitié.
Aliénor Beaulieu
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