La Valette, le 14 avril 1835
Chère Mademoiselle de Gabeni,
J'ai bien reçu votre longue lettre, dont je vous remercie. J'ai prévenu mon père de la requête de Madame la comtesse de Mervent au sujet de l'encyclopédie et il paraît disposé à s'en séparer.
Je vous tiendrai au courant dans les meilleurs délais.
Transmettez au bon abbé Verneuil tout mon respect et mon amitié. Il fait partie de ces êtres que l'on ne peut oublier tant ils rayonnent de bonté, et représente le temps de ma vie où j'étais heureuse.
Je dois m'absenter ce jour-même pour des affaires urgentes, aussi n'ai-je malheureusement pas le loisir de vous répondre plus longuement. Sachez cependant, que vous aurez de ma part une missive plus conséquente dès mon retour, d'ici une dizaine de jours.
J'avoue également que vos paroles suscitent ma curiosité...
En espérant que vous ne m'en vouliez pas, je vous prie d'accepter, Chère Mademoiselle, mes salutations très respectueuses.
Aliénor Boissieu de la Valette
Un petit plaisir de recevoir ces quelques mots. Dans l'attente de vous relire...
RépondreSupprimerMais quel est donc cette affaire urgente ? Comme Catherine Eugénie nous voilà dans l'attente de la prochaine missive !
RépondreSupprimerQue de suspens dans vos lettres, vous savez nous tenir en haleine!
RépondreSupprimerJe suis également curieuse de savoir quelle est cette affaire urgente :D
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