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25 mai 2011

Réponse de Whilelmina Murray à Laura Woodehouse Karnstein


Ma très chère Laura,

C’est avec un réel plaisir que j’ai découvert votre lettre qui m’attendait sur la table du salon ce midi. Je rentais d’une de mes habituelles promenades solitaire le long des falaises de Whitby, que vous connaissez et appréciez aussi bien que moi je le crois, lorsque Mme Westenra m’a annoncé que l’on avait déposé un courrier à mon intention dans la matinée. La mère de Lucy ne pouvait cependant m’en dire plus sur l’expéditeur, et, en oubliant mes bonnes manières, je me suis précipitée dans le couloir qui mène de la cuisine à la salle pour satisfaire ma curiosité. Je dois cependant vous avouer que j’espérai que l’auteur de ce billet soit mon cher Jonathan, dont je n’ai eu aucune nouvelle depuis près de quatre semaines, mais une fois cet instant de rare déception terminé en constatant qu’il n’en était rien, j’ai reconnu votre délicate écriture et j’en ai immédiatement oublié ma peine. Il me tardait d’avoir de vos nouvelles, Laura! 

Je suis ravie de constater que notre présence, à Lucy et moi-même, ait pu vous apporter du réconfort et vous ait permis d’oublier quelque peu votre douloureux passé. Ne vous méprenez pas, vous avez été pour nous d’une telle agréable compagnie que nous nous sommes retrouvés quelque peu idiotes suite à votre départ précipité. Il nous a fallu trouver de nouvelles occupations. Lucy est donc tout naturellement retournée aux préparatifs frivoles de son mariage avec Arthur et moi à mes ballades sur la côte ainsi qu’a mes lectures. Sachez cependant que ces quelques lignes me rassurent car j’espérai que vos sourires n’étaient pas feints, pour nous faire plaisir ou dissimuler votre trouble au fond de vous, mais je ne pouvais en avoir la certitude avant de lire cette lettre. Vous m’en voyez très heureuse, et j’apprécie tout particulièrement que vous ayez suivi mon modeste conseil en vous demandant d’entretenir une correspondance avec moi. J’ignore si cela vous permettra de dissiper vos démons, mais sachez que je saurai vous écouter et vous comprendre, quelques soient les motifs de vos tourments. Pourtant jamais je ne vous forcerai à me dévoiler vos secrets et s’il nous faut discuter de la pluie et du beau temps pendant des mois, ce sera toujours avec une grande joie !
Mais revenons-en à votre nouvelle vie dans le Derbyshire. Selon votre description, il m’apparait que cette demeure des Hêtres Rouges est une véritable merveille. Je vous promets de venir un jour prochain, pour une visite amicale et découvrir en votre compagnie ces massifs de roses qui semblent déjà vous tenir beaucoup à cœur. J’espère également que vous pourrez vous lier d’amitié avec la fille de votre voisin au delà de vos discussions sur la botanique, car une présence féminine dans une maison d’homme, aussi bon soit-il, est toujours une bouffée d’oxygène. 

En parlant de femme, il me faut  vous révéler un problème que je rencontre depuis quelques jours et dont je ne peux dévoiler l’importance à quiconque ici, et encore moins à l’intéressée puisque j’appréhende grandement sa réaction si elle savait que j’ai bravé son interdiction d’en bavarder. Vous l’aurez sans doute compris, je voudrais vous parler de Lucy. Pas d’inquiétude cependant, notre amie est en bonne santé, mais depuis plusieurs nuits, elle souffre de somnambulisme. La première nuit que cela s’est produit, je l’ai retrouvé sur la terrasse de notre chambre à fixer la lune et sans la réveiller je l’ai raccompagné jusqu'à son lit avant de refermer la fenêtre à clé et de la passer en bracelet à mon poignet. Pourtant malgré ma vigilance, Lucy à réussi à me dérober la clé pendant mon sommeil la nuit suivante et c’est un lit vide que j’ai trouvé passé minuit. La porte de notre chambre était grande ouverte et sa robe de chambre ainsi que ses chaussons toujours posés sur le valet. Elle était donc sortie en chemise ! Vous pouvez imaginer mon angoisse. M’habillant à la hâte, j’ai découvert que la porte d’entrée de la maison était elle aussi ouverte alors que je suis certaine de l’avoir verrouillé avant de monter me coucher. En courant dans les rues ombragées de Whitby seulement éclairées par la lune, j’ai cru mourir de peur en ne la trouvant pas. Par habitude mes pas me conduisirent vers le port, où j’ai eu peur qu’elle soit tombée dans l’eau, mais c’est au sommet des falaises qu’elle m’apparut enfin. A demi allongée sur un banc, il m’a semblé voir une ombre penchée sur elle, mais ce ne devait être que le reflet de mon imagination, car quand je suis enfin arrivée auprès d’elle quelques minutes plus tard, Lucy était seule, sans aucune présence alentour. Toujours prise aux mains d’une profonde transe peu convenable, j’ai eu toutes les peines du monde pour la réveiller. Quand elle a enfin ouvert les yeux et compris où elle se trouvait, c’est avec légèreté qu’elle a pris la chose. Contrairement à moi, qui m’inquiète pour sa vie que cet état met en danger chaque nuit, Lucy ne se soucis uniquement de ce que pourraient en penser le voisinage, sa mère ou Arthur. Le somnambulisme ne menace pas sa santé directement, mais ce matin encore elle ne peut se lever tant elle est épuisée et c’est en tête à tête avec Mme Westenra que j’ai déjeuné. Elle-même est si malade que je ne peux me résoudre à lui parler des ennuis de Lucy. 

J’ignore que faire ! Pensez vous que je m’affole sans raison ? 

Je comprendrai qu’avec vos activités, mon questionnement paraisse véritablement anodin, mais il fallait que je me confie et je pense pouvoir compter sur votre discrétion. Pardonnez moi de vous avoir ennuyé avec toute cette histoire, si cela vous ennuie, ne prenez garde à cette deuxième partie de ma lettre. 

J’espère sincèrement avoir de vos nouvelles et de celles de votre père rapidement. Je vous embrasse.

Mina

19 avr. 2011

Première Lettre : Laura Woodehouse Karnstein à Whilelmina Murray.



Les Hêtres Rouges, 12 avril 18**

Chère miss Murray,

Ces quelques semaines passées en votre compagnie furent les plus heureuses de mon existence depuis un an. Vous et miss Westenra avaient été d’une exquise patience et indulgence à mon égard et je crains fort de ne pas en avoir été digne. Je sais de part mon père et ma propre observation que ma timidité naturelle peut sembler de la froideur, et que ma nervosité peut troubler. Je n’ai pas toujours été sujette à ces accès de peur subite, et un rien peut me faire sursauter à présent. Avoir passé un an en Italie au calme m’a beaucoup aidé, mais effacer des accès de terreur et de mélancolie si profonds nécessitent une plus longue convalescence.

Je vous ai déjà confié à demi-mots que quelque chose était arrivé en Styrie (mon pays de naissance), mais je n’ai pas osé aller plus avant. Non pas que j’ai le moindre doute en votre discrétion et votre amitié. Mais la nature même de l’expérience que j’ai fait dans en ce pays ne permet pas de la faire accepter ni comprendre aisément. Vous m’avez encouragé à vous écrire afin que je puisse me confier plus facilement et qu’ainsi mes accès de nervosité disparaissent, et je vous en remercie. Mais je ne me sens pas le cœur de replonger immédiatement dans le souvenir de cette période. J’espère que votre patience coutumière et votre admirable caractère sauront s’accommoder de mes manies et de ma réserve.

Mais à présent passons au deuxième objet de ma missive, qui est le récit de ce qui m’est arrivé après mon départ de Whitby voilà une semaine.

Comme vous vous en souvenez certainement, mon père arriva au soir du 3 avril et je repartis avec lui le lendemain après avoir reçu l’assurance de votre amitié. Il nous fallu deux jours pour gagner le verdoyant Derbyshire, et quelques heures de plus pour atteindre Fawfieldhead qui est le plus gros bourg à quelques 20 miles à la ronde, le plus important ensuite étant celui de Lambton.

Les Hêtres Rouges, la propriété dont mon père à hérité, est un vaste domaine comprenant une petite forêt et deux étangs. Mon oncle était semble-t-il un chasseur qui entretenait ses terres en ce sens ; mon père n’est pas friant de chasse, mais il envisage de continuer à les entretenir afin que nos voisins proches puissent profiter du gibier.

La demeure elle-même est de belle taille ; trois étages et un corps de bâtiment principal prolongé par deux ailes perpendiculaires de plus modestes proportions. Mes appartements se trouvent au deuxième étage de l’aile ouest et j’en suis pleinement satisfaite. Vous vous souvenez sans doute des lettres que mon père m’envoyait pendant que je séjournais à Whitby, et dans lesquelles il me questionnait sur mes gouts en matière d’ameublement. Tout a donc été fait selon mes désirs ; ma chambre à coucher est peinte d’une couleur claire, un blanc cassé, le mobilier est de teinte similaire et un petit bureau, où j’écris à présent cette lettre, est positionné face à une grande fenêtre à l’ancienne mode donnant sur le parc de la propriété. Les massifs de roses que ma tante entretenait, m’a-t-on dit, ne sont plus qu’un souvenir, mais mon père m’a assuré que le jardinier allait se procurer des plants et en reprendre la culture. Je serais ravie d’en faire des croquis quand elles seront en fleurs. La fille de notre voisin le plus proche, Miss Elizabeth Lowgood, semble très versée en botanique. Lors de sa visite de présentation, elle m’a assurée qu’elle pourrait m’aider à m’occuper de cette tâche. Je dois bien avouer que c’est une charmante personne. Vive et enjouée, elle n’en a pas moins des manières parfaites et n’est pas affectée. Elle est également friande de jeux de mots et m’a invité à jouer aux charades la semaine prochaine. Elle est dotée de la légèreté qui me manque et j’aimerais suivre son exemple.

Mon père me fait prévenir à l’instant que le pasteur de Fawfieldead est venu présenter ses respects et il faut que je passe une autre tenue. Je vous laisse donc sur ces quelques lignes ma chère miss Murray, et vous adresse, à vous et à miss Westenra, mes plus tendres pensées.


Laura Woodehouse Karnstein.

21 mars 2011

Wilhelmina Murray

   Je m’appelle Wilhelmina Murray mais mes proches m’appellent Mina. Je suis un personnage de Dracula de Bram Stoker. J’aurai 23 ans le 18 Juillet et je suis anglaise. On me dit souvent que j’ai des traits fins qui reflètent ma gentillesse, avec un visage ovale et un nez court, des lèvres fines et rosées, des yeux noisette en forme d’amande et des sourcils bien dessinés. Mes cheveux sont noirs et j’aime les attacher en chignon. J’ai le teint pâle et une silhouette fine et harmonieuse.
   Je suis orpheline et n’ai ni frère ni sœur, mais une amie Lucy que je considère comme ma sœur. Je suis fiancé à Jonathan Harker mais j’avoue être très attirée par le Comte Dracula. J’ai une bonne santé, je suis très calme et peut paraître timide au premier abord mais ce n’est que le reflet de mon éducation. Je suis aussi téméraire et déterminée quand j’ai une idée derrière la tête.
   Je suis dévouée à mon fiancé et tache d’être pour lui la parfaite petite femme, bien élevée, jolie, souriante, obéissante, pieuse… Mon mariage avec Jonathan me permettra de faire partie de la petite bourgeoisie mais je devrais sûrement abandonner mon métier d’institutrice que j’apprécie beaucoup et qui me permettait une certaine indépendance financière. Jonathan ne me voit que comme une mère de famille et je n’ose pas lui dire que cela ne me convient pas.
   J’aime les livres, écrire mon journal, les promenades, la couture et la danse. J’ai peur de trahir Jonathan mais même temps l’idée de voir mourir le Comte Dracula me terrorise.

   Je suis le personnage de Novalis...

20 mars 2011

Laura Woodhouse Karnstein

Je m’appelle Laura Woodehouse Karnstein et je suis la narratrice du roman Carmilla de Sheridan le Fanu. Je suis britannique avec des origines autrichiennes de par ma mère. J’ai 19 and et mon anniversaire est le 18 Octobre. J’ai un petit visage pointu et fin, des cheveux blond cendré, une peau très claire qui me donne presque toujours l’air d’être malade. Je suis tout petite et fine.

Je suis issue d’une famille respectable et fortunée. Ma mère est décédée et je vis donc seule avec mon père, un militaire à la retraite qui a fait un héritage. J’ai une santé un peu fragile et suis assez tendue de nature. Je suis aussi assez craintive et timide mais je peux me montrer passionnée même si en société je reste généralement silencieuse. Je suis aimante et obéissante mais je regrette parfois mon manque de courage.
J’ai eu une éducation correcte et je lis plus volontiers des romans religieux que des études scientifiques. Je parle français, anglais et allemand et pour ce qui est de la politique, je me conforme aux idées de mon père et reste très conventionnelle. J’aime occuper mes loisirs à rêver, broder ou lire. Je couds aussi très bien. J’ai peur du noir et de certains de mes souvenirs…

Je suis l'un des personnages de Matilda...