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Bonjour et Bienvenue à toutes et à tous sur le blog du projet "Correspondance d'Autrefois". L'aventure commence avec 23 participantes, un magnifique panel de 27 personnages et 15 passionnantes correspondances à suivre...


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A très bientôt pour suivre toutes ces belles lettres...

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15 mai 2011

Première lettre de Mrs Bennet à Mrs Jennings

Pemberley,
Le 8 mai 1811


Ma chère Mrs Jennings,

Quelle ne fut pas mon heureuse surprise de recevoir votre lettre peu de temps après mon arrivée à Pemberley.
Je me désole d'avoir dû vous quitter si vite mais Elisabeth étant arrivée presque à son terme, mes pauvres nerfs n'auraient pu supporter de se trouver loin d'elle dans un tel moment. Le médecin pense que l'enfant devrait bientôt être là, ce ne serait qu'une question de jours.
Par ailleurs, je serais ravie de rencontrer vos chères filles et leurs compagnons dans un futur certain. Pauvre Mrs Palmer, comme elle doit avoir de solides nerfs, si son époux ressemble à mon cher mari. Qui d'ailleurs n'a aucune pitié pour mes pauvres nerfs, parfois je crois qu'il prend plaisir à me torturer.

J'espère pouvoir revenir auprès de vous rapidement, et vous présenter ma petite Lizzy et son mari, le bougon mais très fortuné Mr Darcy. Je dois avouer que malgré ses airs taciturnes et ses remarques mal venues, c'est un très bon parti. Et surtout j'espère vous faire rencontrer mon adorable Lydia et son délicieux mari Mr Wickham qui sans vouloir faire son éloge est une personne adorable. Ils nous ont promis de venir nous rendre visite lorsque le régiment prendra ses quartiers d'été à Brighton.
J'en viens au point de ma lettre qui présente le plus grand intérêt. Dans votre lettre vous avez dit si peu sur le sujet que cela en devient une torture, j'espère que vous ne prenez nul plaisir à cela. Dites-moi tout à propos du cousin du Colonel Brandon et du neveu de Mr Palmer ! Comment s'appellent-ils ? Sont-ils de bons partis ? Est-ce que le neveu de Mr Palmer a le même caractère que son cher oncle? Est-ce que le cousin du Colonel est aussi fortuné que lui? Et ont-ils tous deux de bons caractères?
Je vais cesser mes questions mais je souhaiterais avoir tous les détails, car à mon plus grand regret je ne peux les rencontrer pour l'instant, mais fort heureusement je vous ai vous, ma chère Mrs Jennings, et vous avez mon entière confiance. On le sait, vos talents de marieuse ne font nul doute.

Pardon d'avoir mis tant de temps à répondre, mais j'étais préoccupée par quelques affaires importantes, j'espère que vous m'en excuserez.

Mes sincères amitiés à votre famille et mes filles.

Votre amie dévouée,
Mrs Bennet




18 avr. 2011

La première lettre de Mrs Jennings à Mrs Bennet

Berkeley street, Londres
le 14 avril 1811


Ma chère Mrs Bennet,

Vous voilà partie de Londres depuis deux jours à peine, et déjà je vous regrette, quoique je sache que votre présence auprès de votre fille soit indispensable, à présent que le moment de ses couches approche. Nous n'avons malheureusement guère eu le temps de nous connaître, mais je me suis prise d'une affection sincère pour vous et votre agréable famille : vos filles Mrs Bingley, Mary et Kitty, le jovial Mr Bingley, et bien sûr votre époux, l’excellent Mr Bennet. Vous ai-je déjà dit comment Mr Bennet me rappelle Mr Palmer, mon gendre? Ils sont si drôles l'un et l'autre!

Il ne me manque que de faire la connaissance de Mrs Wickham, votre chère benjamine, à laquelle vous semblez si attachée. Quel dommage qu'elle et son mari n'aient pu venir à Londres cet hiver, mais lorsqu’on épouse un militaire, on doit le suivre là ou il est posté, n'est-ce pas? Et puis bien sûr il me reste aussi à rencontrer Mrs Darcy, qui semble être une jeune femme bien agréable. J’espère que la fin de sa grossesse se déroulera sans encombres : elle doit être bien réconfortée dans tous les cas de vous avoir auprès d'elle.

C'est un bien grand souci pour une mère que de voir sa fille approcher de son terme, et je vous ai sentie inquiète. Je l'étais moi aussi mais voyez-vous, j'ai aujourd'hui cinq petits-enfants, tous bien portants et qui sont venus au monde sans causer à mes chères filles de trop grands tourments. J'espère qu'il en sera de même pour Mrs Darcy, à qui je vous prie de transmettre tous nos souhaits de bonne santé.

Soyez sans inquiétude en tous cas pour vos deux filles restées à Londres : leur soeur aînée et Mr Bingley auront à coeur, j'en suis persuadée, qu'elles ne souffrent pas trop de l'absence de leur chère Maman. Comptez également sur moi, ma chère, pour m'occuper de vos charmantes filles. J'ai eu le bonheur comme vous le savez, de marier les deux miennes d'une façon très satisfaisante et vous conviendrez que j'ai par conséquent toutes les compétences nécessaires pour veiller sur deux jeunes personnes en quête de mari. Je ferai tout mon possible, et j'espère bien réussir car, sans me vanter, j'ai un certain talent pour découvrir les inclinations naissantes et combiner des unions bien assorties, comme plusieurs de mes jeunes amies peuvent vous l'attester, en particulier les ex Miss Dashwood, aujourd'hui Mrs Ferrars et Mrs Brandon.

Pour en revenir à vos filles, il est vrai que Mary n'a pas la chance d'être aussi jolie que Kitty, mais je dois vous dire que moi-même je n'ai jamais été une beauté, même dans ma jeunesse, et que cela ne m'a pas empêchée de trouver un excellent mari, et plutôt bel homme de surcroît, qui nous a hélas quittés voilà bientôt dix ans. Mais j'ai eu la chance de connaître avec lui les joies du mariage, et il est bien naturel que je m'efforce à présent de voir bien mariées les jeunes filles de ma connaissance.

J'arrête là mon bavardage, très chère, mais je vous écrirai sans faute d'ici quelques semaines et il est possible que j'aie des nouvelles intéressantes à vous donner au sujet de vos chères filles. J'ai déjà en tête deux ou trois jeunes messieurs qui pourraient faire l'affaire et que je compte bien m'arranger pour leur présenter. L'un deux est un cousin de ce cher Colonel Brandon et il y a aussi un neveu de Mr Palmer qui doit arriver à Londres sous peu. Mais j'en ai assez dit!
Mes amitiés à l'excellent Mr Bennet, à votre gendre Mr Darcy et à votre chère fille.

Votre amie affectionnée,
Prudence Jennings

17 mars 2011

Mrs Bennet

   Bonjour, je m’appelle Mrs Bennet et je suis un personnage d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen. Je suis anglaise bien sûr et même si c’est quelque peu indécent d’en parler, j’ai dépassé la quarantaine et je prendrai encore de l’âge le 8 Octobre prochain. Je vis à Longbourn avec mon mari, Mr Bennet, un « gentleman » et deux de mes cinq filles, Mary et Kitty. Vous avez sûrement entendu parler du mariage de mes trois autres filles ! L’aînée, Jane, à épouser Mr. Bingley, un jeune homme très gentil et très riche. Quant à ma Lizzy, elle a épousé son ami, Mr Darcy, un homme encore plus riche que j’ai toujours beaucoup apprécié. Et enfin, Lydia a épousé le beau Wickham, un officier ! Et rendez-vous compte, c’est ma plus jeune fille ! Il ne me reste plus qu’à marier mes deux autres filles avant qu’il n’arrive quelque chose à mon mari et que cet horrible Mr Collins nous mette tous à la porte de notre maison !
   Tout cela me rappelle ma jeunesse… J’étais une belle jeune fille et maintenant je ne suis plus qu’une vieille dame malade aux traits ordinaires. Mes beaux cheveux bruns sont tout grisonnants et j’ai pris un certain embonpoint. Je souffre sans cesse de mes nerfs bien que Mr Bennet est toujours l’air d’insinuer que tout cela est imaginaire. Et dire que le 8 Octobre prochain je prendrai une année supplémentaire…
   Mes semaines sont rythmées par les visites dans le voisinage et les dimanches à l’église. Ma sœur Philips vient souvent me rendre visite et non pouvons ensemble discuter pendant des heures et échanger les derniers potins pendant que nous faisons nos travaux d’aiguille. Il est vrai qu’elle n’est ni très intelligente, ni très distinguée mais je me targue d’avoir héritée de bien meilleures qualités qu’elle ! Quant à la frivolité que l’on me reproche parfois, elle ne sert qu’à cacher l’angoisse constante que je ressens pour l’avenir de mes filles.

   Je suis le personnage d'Adé...

16 mars 2011

Mrs Jennings


Je m’appelle Prudence Jennings et je suis un personnage issu de Raison et Sentiments de Jane Austen. Je suis anglaise et je n’ai pas honte de dire que j’ai 53 ans ! 54 même dans quelques mois, le 25 Août. J’ai un visage rond et rose et mes cheveux sont gris et fournis. Bien sûr ma peau est quelque peu fanée maintenant et je suis enrobée mais cela ne m’empêche pas d’être tout à fait heureuse.
Mes parents sont décédés aujourd’hui, ainsi que mon mari et j’ai une sœur plus jeune qui est mariée bien sûr et un frère plus âgé qui est un vieux célibataire grincheux. Quelle tristesse ! Heureusement, j’ai aussi deux filles, mes joies ! Charlotte, qui a épousé Mr Palmer, quant à mon autre fille elle a épousé Lord Middleton, chez qui je séjourne très régulièrement, quand je ne suis pas à ma résidence londonienne près de Portman Square, et avec qui je m’entends particulièrement bien.
Je vis évidemment de mes rentes et j’ai une santé de cheval ! Je suis bavarde, extravertie et curieuse. Je crois ne pas manquer de générosité ni de bienveillance et encore moins de gaité. Il est vrai que je suis indiscrète à l’extrême, cancanière et que je manque de tact mais ce sont des extravagances que m’autorisent mon grand-âge et ma place dans la société.
Je m’intéresse peu aux arts et aux livres et malgré ce que l’on peut penser de moi, je tiens au respect des bonnes mœurs et de la morale même si je pense que les femmes ont voix au chapitre. J’adore les commérages, les soirées et voir du monde et par-dessus tout trouver des maris aux petites jeunes filles de mon entourage. J’ai d’ailleurs pour cela un talent certain et ne m’étais pas trompée par exemple en prévoyant un mariage entre le Colonel Brandon et Marianne. Bien que peu de choses me fassent peur, je supporterais mal qu’il arrive quoi que se soit à ma famille ou à mes amis.

Je suis le personnage de Pascale...