Bienvenue

Bonjour et Bienvenue à toutes et à tous sur le blog du projet "Correspondance d'Autrefois". L'aventure commence avec 23 participantes, un magnifique panel de 27 personnages et 15 passionnantes correspondances à suivre...


Au moindre soucis, vous pouvez nous laisser un message ici, sur nos blogs: Eiluned (Le Dévore Tant...) et Alice (Jane Austen is my Wonderland) ou par mail.

A très bientôt pour suivre toutes ces belles lettres...

Affichage des articles dont le libellé est Mary Bennet / Elizabeth Lowgood. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mary Bennet / Elizabeth Lowgood. Afficher tous les articles

3 juil. 2011

Deuxième lettre de Mary Bennet à Elizabeth Lowgood.




Longbourn,
Le quinze juin 18**

Ma chère Elizabeth,

Veuillez excuser le retard que j'ai pris à l'écriture de cette lettre. A vous parler franchement, je fus retardée par mes études. En effet, elles sont des plus prenantes et intéressantes. Je vous pris de ne pas prendre cela comme une offense, mes sentiments à votre égard sont toujours des plus forts et honorables. Je continue de vous apprécier, et suis affligée que nous ne puissions guère nous voir autant que nous pourrions le souhaiter.
Bien que je ne fusse pas très satisfaite des quelques lignes que je vous envoyais voilà deux mois, j'ai cru comprendre à travers votre lettre que vous les avez tout de même apprécié. Vous ne pouvez imaginer combien cela me comble de joie. Malheureusement, cette fois-ci j'ai peu de choses à vous raconter et cela me désole.

Rencontrer votre frère me serait une grande joie , je lui témoignerai, sans aucun doute, mon amitié la plus sincère, s'il vous est semblable. Dans le même temps, je suis persuadée que la société de votre oncle ne me sierrait guère. Je n'ai aucun connaissances militaire. Mes soeurs les plus frivoles pourraient peut-être se faire passer pour des adeptes de ce sujet dans le seul but d'être vues et aimées. Vous trouvez peut-être que j'exagère ? Vous ne les connaissez point aussi bien que moi.

Je savais que la demeure de Mr Darcy était très proche de la vôtre ; je serais très heureuse de profiter d'un passage chez Lizzie pour avoir le plaisir de vous rencontrer à nouveau. Je suis d'ores et déjà impatiente.
Je suis également certaine que je pourrais trouver miss Karnsetin charmante et d'une excellente compagnie. Elle pourrait se joindre à nous lorsque je viendrais vous rendre visite. Ainsi j'aurais le plaisir de comparer votre description de son caractère avec son modèle original.

Sachez Elizabeth - j'ai conscience de me répéter - que je vous suis attachée et que j'espère votre amitié pour moi des plus fidèles.


Ma lettre ne pourrait être plus courte et j'en éprouve une grande honte. Simplement, je vous avais prévenu d'un contenu pauvre et vous en avez à présent la preuve. Je m'empresse de terminer avant de m'étaler en piètres excuses. Je pars lire Shakespeare. N'êtes-vous pas sensible à cet auteur remarquable Elizabeth ? Au fait, n'avez-vous pas un sobriquet ?


J'espère de tout coeur que la présente vous trouvera en bonne santé. Je suis pressée d'avoir entre les mains votre prochaine lettre. N'ayez pas ma bêtise, ne me faites pas trop attendre.

Bien à vous,
Mary Bennet.

20 mai 2011

Première lettre de Elizabeth Lowgood à Mary Bennet



Far Abbey,
Derbyshire, Mai 18**

Ma chère Mary,
Savez-vous que votre missive a bien failli me manquer ? En effet j'étais déjà dans la voiture avec armes et bagages quand le coursier est arrivé. J'ai donc eu le plaisir de vous lire pendant le voyage de retour vers le Derbyshire.
Comme je vous l'avais expliqué lors du bal où nous nous sommes rencontrées j'étais dans l'Herfordshire en visite. L'oncle de mon frère, et le mien par la même occasion - et qui l'a adopté - m'avait invité à passer le début de l'année dans sa propriété. Je suis d'ailleurs affligée que nous n'ayons pas pu nous revoir depuis le bal, mais la société de mon oncle se dirige plus volontiers vers ses connaissances militaires que la société à laquelle j'aspire, dont la vôtre évidemment. Revoir mon frère a été cependant une immense consolation, et son absence me pèse déjà. J'aimerais tellement qu'il puisse vous visiter plus souvent ; j'ai admiré votre façon naturelle de dire le fond de votre pensée et de me confier votre amitié au premier regard. J'aimerais tellement faire de même avec mon oncle, lui dire que si Raphael venait plus souvent vous voir, il ne l'en aimerait pas moins.

Je ne sais si je vous l'avais appris, mais le domaine de l'époux de votre soeur ainée (Elizabeth), Pemberley, se trouve à quelques 20 miles de la maison de mon père. Aussi, si vous aviez le plaisir de faire un séjour chez elle nous pourrions profiter de notre société mutuelle ?

Cela ne fait que quelques jours que je suis à la maison, et pourtant j'ai déjà fait une visite et prévus un petit après-midi de distraction avec ma nouvelle voisine. Je suis certaine que vous la trouveriez charmante. Laura Woodehouse Kanstein revient d'un an en Italie après avoir quitté sa Styrie natale avec son père, sa seule famille. Elle est d'un naturel calme et d'une agréable conversation ; je suis certaine qu'elle sera d'une excellente compagnie lors de bals ou d'autres évènements de société.

Je vous prie de croire Mary, que je vous suis attachée et que je suis honorée de l'amitié que vous me portez et que j'aimerais vous le rendre le mieux possible.

Ma lettre vous semblera peut être courte, mais ma modiste vient d'arriver et il s'agit du dernier essayage, je ne peux donc pas la faire attendre plus longtemps. J'espère que la présente vous trouvera en bonne santé, vous et votre famille.

J'attand avec impatience votre prochaine lettre.

Votre dévouée. Elizabeth Lowgood.

19 mai 2011

Première lettre de miss Mary Bennet à miss Lowgood.


Le 6 avril 18**
Chère Elizabeth,
Sachez que je suis encore toute bouleversée par notre rencontre, il y a quelques mois au bal que ma soeur Jane donna. J'étais seule, la danse n'est pas pour un plaisir et il n'y avait dans la salle, personne avec qui j'aurais pu engager une conversation intéressante. Mes sœurs mariées causaient ensemble de leur toilette, de leur demeure, de leur équipage ou que sais-je encore ? Ma soeur Kitty riait aux éclats tout en dansant. Je ne l'ai pas vu une seule fois se reposer ou prendre un toast. Elle ne me prêtait pas attention ; une semaine durant je ne lui ai ni fait la lecture ni aidé dans sa toilette. Elle en fut embarrassée. Son désir de prendre époux est-il donc si grand ? J'espère grandement qu'elle ne se montrera pas aussi sotte que Lydia. Mais revenons au bal. Je sirotais mon breuvage en observant tout ce beau quand vous vous dirigeâtes vers moi. Quelle ne fut pas ma surprise qu'une jeune personne s'intéresse à moi ! Vous êtes arrivées comme un pétale de rose sur une nappe blanche. Oh, Elizabeth nous nous ressemblons tellement, nos goûts et nos désirs sont les mêmes. Au cours de cette soirée nous n'avons guère eut le temps de faire suffisamment connaissance, aussi, au travers de cette lettre j'essaierais de me présenter à vous de la manière la plus sincère.
Comme vous le savez déjà, j'ai dix huit ans. Je m'intéresse à la philosophie et à la littérature. Je passa aussi beaucoup de temps à jouer du piano, je ne suis pas mauvaise. J'ai toujours été quelque peu écrasée par mes sœurs, bien qu'elles ne le firent pas consciemment j'en suis certaine. Elles sont simplement bien plus jolies et charismatiques que moi ; mon caractère effacé et mes manières timides n'ont fait qu'accentuer ma transparence auprès des autres.
J'aime la nature et dés que j'en ai l'occasion je vais me promener. Que sont les hommes comparés aux rochers et aux montagnes ? Ma mère monopolise toute mon attention depuis que trois de mes sœurs sont établies, si bien qu'il ne me reste que peu de temps pour vaguer aux occupations que j'affectionne. Il me tarde que mes sœurs organise un nouveau bal auquel elles vous convierait. Il n'est pas dans mes habitudes d'attendre un bal, mais le fait que l'on puisse à nouveau se voir et converser me comble de joie. Répondez-moi très vite, je meurs d'impatience de vous découvrir un peu plus. N'oubliez pas les détails bien sûr. Pour terminer, n'oubliez pas ceci. Vous êtes l'une des seules personnes en ce monde à qui je puisse me confier pleinement.
Bien à vous,
Mary Bennet.

23 mars 2011

Elizabeth Lowgood


Je m’appelle Elizabeth Lowgood mais tout le monde m’appelle Eliza. Je suis britannique et j’aurais 19 ans le 13 août prochain. J’ai un visage fin et des pommettes hautes, les cheveux châtain foncé et lisses. Ma peau est claire et je ne rougis pas facilement. J’ai une silhouette fine même si ne suis petite. Mes yeux sont d’une couleur changeante à dominance de bleu.
Ma chère mère est décédée d’une componction quand j’avais six ans et mon frère aîné qui avait alors huit ans fut adopté par notre oncle. La sœur de ma mère est venue s’installer avec nous et je vis donc avec elle et mon père, un grand propriétaire terrien d’une cinquantaine d’années. Il m’a appris à lire et m’a laissé libre accès à la bibliothèque familiale. Je le respecte beaucoup et suis généralement son avis. Je suis plutôt conventionnelle.
J’ai une bonne santé et ne suis ni sotte, ni frivole ce qui ne m’empêche pas d’aimer le badinage. J’aime aussi beaucoup lire, particulièrement les ouvrages de botanique, les textes et les légendes antiques ainsi que les chansons de geste du moyen-âge. J’aime les mots d’esprit et j’ai généralement un comportement avenant et posé. Je sais écouter les confidences de mes amies et je suis de bon conseil. Mon seul défaut est peut-être d’être trop souvent sûr d’avoir raison. Mais ma confiance sur mon intellect est compensée par le fait que je ne me trouve pas très jolie.
Je rêve de trouver le grand amour mais ne l’ai pas encore trouvé. Je suis une jeune fille accomplie qui joue bien du piano et aimerait apprendre le violon. J’aime aussi la broderie et si j’aime me promener je me méfie tout de même des champs où s’établissent les vagabonds ! Même si je suis heureuse aujourd’hui, la mort de ma mère et le départ de mon frère m’ont beaucoup marqués.

Je suis l'un des personages de Matilda...

11 mars 2011

Mary Bennet

 
Je me nomme Mary Bennet, je suis anglaise, et j’ai dix huit ans. Je suis un personnage de Jane Austen, dans Orgueil et Préjugés. Je suis née le 20 juillet, j’ai quatre sœurs, dont trois sont déjà mariées, à la joie de ma mère. Deux ont fait un mariage respectable, mais la plus jeune Lydia, s’est enfuie avec un homme ! J’ai bien sûr désapprouvé la chose.
   J’ai toujours été plus ou moins écrasée par mes sœurs, bien qu’elles ne le fissent pas méchamment, et je me suis réfugiée dans la volonté d’être studieuse et accomplie. Même si je suis loin d’être la plus jolie, je ne suis pas si vilaine que ça, et mon visage rond a une bouche plutôt pulpeuse, et mes cheveux noirs sont joliment ondulés. Je suis plutôt effacée et timide, mais pourtant je m’intéresse à beaucoup de sujet dont la philosophie, sans parler de la littérature. J’aime également beaucoup jouer de la musique.

   Je suis le personnage d'Hidile...